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Les colorations pour cheveux peuvent être dangereuses pour la santé

Il existe une infinité de couleurs de cheveux.
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Les colorations pour cheveux peuvent être dangereuses pour la santé / Le 12h30 / 1 min. / le 27 décembre 2018
Le magazine français "60 Millions de Consommateurs" a analysé la composition des colorations pour cheveux les plus vendues. Ces produits contiennent des composants dangereux pour la santé et devraient être évités.

Parmi les substances controversées, la présence d'allergènes, comme les paraphénylénediamine (PPD), ont été relevés. Ces composants pourraient présenter des risques en raison de leur usage répété sur le cuir chevelu.

Plus grave, la présence de résorcinol et de paminophénol, deux colorants suspectés d'être des perturbateurs endocriniens. Ils figurent d'ailleurs sur la liste établie par l'Agence de l'Union européenne chargée des substances chimiques des "molécules" susceptibles de causer des défauts génétiques.

Alternative végétale

Alternative à ces produits controversés, la coloration végétale. "Avec les colorations chimiques, de plus en plus de personnes développaient des problèmes de démangeaisons et d'allergies", raconte Valérie Charlier, qui a créé il y a trois ans le Salon au Naturel à Yverdon (VD). "J'ai découvert la coloration végétale, composée de plantes séchées, broyées en fine poudre qu'on mélange avec de l'eau chaude."

A noter que beaucoup de produits épinglés par ce rapport publié jeudi s'affichent comme des produits naturels, mais après lecture des étiquettes, ces composants sont bien nocifs pour la santé. Ils sont présents pour mieux fixer la coloration et la faire tenir plus longtemps.

>> L'interview de Sara Gnoni, présidente de ToxicFree, association qui œuvre pour la sensibilisation et l'information de la toxicification par les produits chimiques, dans l'émission Forum :

La plupart des produits pour la coloration de cheveux présenterait des composants dangereux. [somjring34]somjring34
Les colorations de cheveux cancérigènes: interview de Sara Gnoni / Forum / 5 min. / le 27 décembre 2018

Sophie Iselin/lgr

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