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Toujours aucun accord au congrès américain pour sortir du "shutdown"

Les parcs nationaux sont affectés par le shutdown. [AP/Keystone - Elaine Thompson]
Toujours aucun accord au congrès américain pour sortir du shutdown / La Matinale / 1 min. / le 28 décembre 2018
Les négociations ont échoué jeudi aux États-Unis pour tenter de mettre fin au "shutdown". Cette paralysie partielle du gouvernement, qui concerne quelque 800'000 employés, devrait continuer jusqu’à la semaine prochaine.

Après une brève séance, dans des hémicycles quasi vides en raison des fêtes, le Sénat et la chambre des représentants n'ont rien entrepris pour rétablir les financements pour les quelque 20% des services gouvernementaux affectés par ce "shutdown", qui entame son septième jour vendredi.

>> Lire : Le Sénat américain ne trouve pas d'accord pour remédier au "shutdown"

La paralysie des administrations fédérales, qui a mis des centaines de milliers de fonctionnaires au chômage forcé, va se poursuivre jusqu'à la semaine prochaine et pourrait durer une partie du mois de janvier. Il s'agit du troisième "shutdown" de l'année. Les deux premiers ont été de courte durée.

Quelque 800'000 employés fédéraux sont touchés, dont la moitié sont obligés de travailler pour des services jugés essentiels sans être pour l'instant payés, tandis que l'autre est au chômage forcé.

Mur de la discorde

Au coeur du blocage du budget figure le mur voulu par le président américain Donald Trump à la frontière avec le Mexique pour lutter contre l'immigration clandestine. Le républicain exige 5 milliards de dollars pour le construire.

Les démocrates refusent de le financer, mais ont proposé une enveloppe de plus d'un milliard pour d'autres mesures de sécurité à la frontière. Son coût total est estimé à 23 milliards de dollars.

Les démocrates accusent Donald Trump de plonger le pays dans le chaos. Selon un sondage réalisé par Reuters et Ipsos, 47% des Américains jugent le président responsable de ce "shutdown" tandis que 33% des sondés jugent les démocrates responsables.

Sonia Dridi/agences/lgr

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