Depuis le 19 décembre, le pouvoir du général Omar el-Béchir est confronté à une vague de manifestations à travers le pays, parfois réprimées dans le sang. La contestation se concentre autour du prix du pain, alors que le Soudan connaît un marasme économique aggravant la pauvreté.
Au moins 19 personnes, dont deux membres des forces de sécurité, ont été tuées selon les chiffres officiels. L'ONG Amnesty International affirme pour sa part que 37 manifestants ont été tués.
Calme et retenue
Antonio Guterres "appelle au calme et à la retenue et demande aux autorités de mener une enquête approfondie sur les morts et la violence", selon un communiqué. Le patron de l'ONU "souligne la nécessité de garantir la liberté d'expression et de rassemblement pacifique".
Sur décision du gouvernement, le prix du pain est passé d'une livre soudanaise (un centime d'euro) à trois livres, tandis que le prix du carburant grimpait également, provoquant la colère de la population.
afp/br