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Alexandre Benalla dit avoir continué d'échanger avec Emmanuel Macron

Alexandre Benalla (à droite) en compagnie d'Emmanuel Macron (à gauche), au Salon de l'agriculture à Paris en février 2018. [EPA AFP POOL - LUDOVIC MARIN]
Alexandre Benalla serait resté en contact avec Emmanuel Macron / Le Journal horaire / 30 sec. / le 31 décembre 2018
Ex-collaborateur controversé du président français, Alexandre Benalla a affirmé au site Mediapart avoir continué à échanger régulièrement avec Emmanuel Macron depuis son licenciement de l'Élysée. Il dit en avoir la preuve.

La présidence avait assuré ne plus entretenir aucun contact avec l'ancien chargé de mission depuis son licenciement cet été après sa mise en cause pour des violences le 1er mai lors d'une manifestation à Paris.

"Cela va être très dur de le démentir parce que tous ces échanges sont sur mon téléphone portable", déclare Alexandre Benalla dans cet entretien mis en ligne par Mediapart dans la nuit de dimanche à lundi.

"Nous échangeons sur des thématiques diverses. C'est souvent sur le mode 'comment tu vois les choses?'. Cela peut aussi bien concerner les gilets jaunes, des considérations sur untel ou sur untel ou sur des questions de sécurité", des échanges du type qu'il avait déjà avec le chef de l'Etat quand il était son homme de confiance à l'Élysée.

Plainte du Quai d'Orsay

Alexandre Benalla ajoute échanger aussi de manière régulière avec d'autres membres de la présidence. Ces échanges ont eu lieu jusqu'aux récentes révélations de Mediapart sur son utilisation d'un passeport diplomatique pour des voyages d'affaires en Afrique. "Là, le lien est coupé", selon lui.

Après ces révélations, le ministère français des Affaires étrangères a saisi la justice, qui a ouvert une enquête pour "usage sans droit" de passeports diplomatiques.

Alexandre Benalla, qui a récemment effectué plusieurs voyages en Afrique et rencontré des dirigeants, affirme aussi avoir toujours rendu compte au président ou à son entourage de ses faits et gestes. L'Élysée a insisté, en revanche, sur le fait qu'il n'était "pas un émissaire officiel ou officieux" de la présidence.

ats/pym

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