"Nous demandons au gouvernement de ne pas bloquer les moyens de communication et notamment l'accès à internet ainsi que les médias", écrivent des représentants occcidentaux à Kinshasa dans un communiqué conjoint.
Le texte a notamment été signé par des diplomates des Etats-Unis, du Canada, de la Suisse, de la France, de la Belgique, du Royaume-Uni, des Pays-Bas et de la Suède.
L'accès à internet et aux réseaux sociaux a été suspendu lundi pour une durée indéterminée sur décision du gouvernement, ont indiqué un opérateur et un fournisseur d'accès. L'envoi de SMS était également impossible depuis lundi après-midi. Par ailleurs, la réception de Radio France internationale par voie hertzienne était impossible dans la capitale Kinshasa.
Un successeur pour Joseph Kabila
L'élection présidentielle doit désigner le successeur du président Joseph Kabila, contraint par la Constitution de ne pas se représenter après près de 18 ans au pouvoir.
Après avoir été affichés dans les centres de vote, les procès-verbaux des résultats doivent être traités et centralisés dans des "centres locaux de compilation" puis au niveau national par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Trois grands candidats - sur 21 - se disputent les voix pour la succession de Joseph Kabila: son dauphin et candidat du pouvoir Emmanuel Ramazani Shadary, et les deux opposants Félix Tshisekedi et Martin Fayulu.
afp/ebz