Le journaliste Jamal Khashoggi, critique du pouvoir à Ryad qui collaborait notamment avec le Washington Post, a été tué le 2 octobre par des agents saoudiens au consulat du royaume à Istanbul. Des zones d'ombre demeurent toutefois dans cette affaire qui a terni l'image du royaume.
Le meurtre, qui a eu un retentissement planétaire, a ébranlé l'Arabie saoudite, certains responsables en Turquie et aux Etats-Unis évoquant une responsabilité directe du puissant prince héritier, Mohammed ben Salmane, jeune dirigeant qui était présenté comme un réformateur pressé.
Onze suspects comparaissent
Trois mois après le meurtre, un procès s'est ouvert jeudi devant une cour pénale de Ryad, selon un communiqué du procureur général publié par l'agence officielle SPA. Onze suspects ont comparu en présence de leurs avocats, ajoute le communiqué, sans dévoiler l'identité des personnes.
Les avocats ont demandé à prendre connaissance des accusations exactes portées contre leurs clients et un délai pour les étudier. Le tribunal a accédé à leurs demandes, sans fixer de date pour la prochaine audience, selon le communiqué.
ats/afp/lan