Le HMS Mersey a quitté le port de Portsmouth (sud de l'Angleterre) jeudi. Ce déploiement fait suite à une demande du ministère britannique de l'Intérieur, qui en supportera le coût.
Dimanche, un "plan d'action renforcé" avait été décidé avec la France. Ce plan prévoit plus de patrouilles, une lutte accrue contre les trafiquants et des efforts de sensibilisation auprès des migrants. Côté britannique, quatre navires patrouillent déjà dans la Manche.
"Plan d'action" français
De son côté, pour dissuader les migrants qui tentent toujours plus nombreux de franchir la Manche sur des embarcations de fortune, la France a établi vendredi un "plan d'action" contre ces traversées risquées.
Renforcement de la surveillance des ports et du littoral nord, sensibilisation des professionnels, lutte contre les passeurs... "Ce plan doit nous permettre de mettre fin à ces traversées" qui sont "non seulement illégales mais par ailleurs extrêmement dangereuses", a dit le ministre français de l'Intérieur Christophe Castaner, cité dans un communiqué.
agences/lan
Traversée dangereuse
D'après le ministre britannique de la Défense, 539 migrants ont tenté de traverser la Manche à bord de petites embarcations en 2018, dont 80% dans les trois derniers mois et 230 pour le seul mois de décembre.
La traversée de la Manche sur de petites embarcations est rendue particulièrement dangereuse par la densité du trafic maritime, les forts courants et la faible température de l'eau.