La coalition internationale antidijihadiste dirigée par les Etats-Unis a annoncé vendredi avoir commencé à retirer du matériel de Syrie. Ces premiers actes interviennent un mois après l'annonce par Donald Trump du désengagement de ses soldats de ce pays en guerre.
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Il ne s'agit pour le moment que d'un retrait de matériel, et non de soldats, a noté un responsable du ministère américain de la Défense, alors que la coalition antidjihadiste dirigée par les Etats-Unis a annoncé vendredi avoir "commencé le processus de retrait organisé de Syrie".
Gommer l'impression d'un départ précipité
La coalition a été formée en 2014 à l'initiative de Washington après la montée en puissance du groupe djihadiste Etat islamique (EI) et sa conquête de vastes territoires en Syrie et en Irak. Plusieurs pays y participent, dont la France et la Grande-Bretagne. Elle intervient par des raids aériens contre les djihadistes et avec des forces spéciales au sol appuyant des combattants locaux.
Le 19 décembre, le président américain Donald Trump a annoncé le retrait des 2000 soldats américains en affirmant que l'EI avait été vaincu, même si le groupe continue de contrôler une zone réduite dans l'Est du pays.
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Le début du retrait coïncide avec une tournée au Moyen-Orient du chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, qui a assuré jeudi depuis l'Egypte que le désengagement aurait lieu malgré la levée de boucliers qu'il provoque chez de nombreux alliés de Washington. Le gouvernement américain a par ailleurs multiplié les messages pour tenter de gommer l'impression initiale d'un départ précipité.
agences/lgr