Andrea Leadsom a précisé que ce "plan B", qui sera dévoilé lundi prochain par Theresa May, serait débattu pendant une journée avant d'être soumis au vote des députés.
Après le rejet mardi de l'accord de Brexit qu'elle avait négocié avec Bruxelles, "une journée entière de débats sur la proposition aura lieu le mardi 29 janvier avant qu'elle ne soit soumise à l'accord de la Chambre", a-t-elle déclaré devant le Parlement.
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Le chef de l'opposition britannique, le travailliste Jeremy Corbyn, n'a pour sa part pas exclu un nouveau référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne mais a souligné qu'un tel vote ne devait en aucun cas être une "réédition" de celui de juin 2016. Il a également ajouté que ce n'était pas à lui seul de décider quelle sera la position du Parti travailliste sur un éventuel nouveau référendum.
Les Britanniques en faveur du maintien dans l'UE
Les Britanniques voteraient à 56% contre 44% en faveur d'un maintien de leur pays dans l'Union européenne si la question leur était à nouveau posée par référendum, selon un sondage YouGov réalisé le 16 janvier.
Ces chiffres ne prennent toutefois pas en compte les avis des Britanniques qui ont dit avoir l'intention de ne pas voter ou ne pas savoir ce qu'ils voteraient.
reuters/lgr
Theresa May ne viendra pas à Davos
La Première ministre britannique Theresa May ne participera pas au forum économique mondial (WEF) de Davos. Elle souhaite se consacrer au Brexit, a annoncé jeudi une porte-parole du gouvernement.
"Elle ne se rendra pas à Davos. Elle va se concentrer sur des dossiers ici", a annoncé la porte-parole lors d'un point presse.
La France déclenche son "plan lié à un Brexit sans accord"
Le Premier ministre français Edouard Philippe a annoncé jeudi le déclenchement d'un "plan lié à un Brexit sans accord" pour faire face à l'éventualité "de moins en moins improbable" d'une sortie brutale du Royaume-Uni de l'Union européenne.
Ce plan, préparé depuis avril 2018, "comporte des mesures législatives et des mesures juridiques qui visent à faire en sorte qu'il n'y ait pas d'interruption de droits et que les droits de nos concitoyens ou de nos entreprises soient effectivement protégés", a indiqué le chef du gouvernement à l'issue d'une réunion avec plusieurs ministres à Matignon.