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L'ex-avocat de Donald Trump avoue avoir payé pour truquer des sondages

L'ex-avocat de Donald Trump, Michael Cohen. [AFP - Timothy A. Clary]
L'ex-avocat de Donald Trump a payé pour truquer des sondages en ligne / Le Journal horaire / 26 sec. / le 17 janvier 2019
L'ex-avocat de Donald Trump, Michael Cohen, a reconnu jeudi avoir payé pour truquer des sondages à l'avantage du milliardaire lors de la campagne présidentielle 2016. Il a assuré l'avoir fait "à la demande" du futur président américain.

"Ce que j'ai fait, je l'ai fait à la demande et pour le seul bénéfice de Donald Trump. Je regrette vraiment ma loyauté aveugle envers un homme qui ne le mérite pas", a tweeté jeudi Michael Cohen, reconnaissant implicitement le paiement.

Michael Cohen, condamné en décembre à trois ans de prison pour avoir notamment acheté le silence d'ex-maîtresses présumées de Donald Trump, a réagi à un article du Wall Street Journal (WSJ) révélant qu'il avait, début 2015, payé plusieurs milliers de dollars à un collaborateur du leader évangélique Jerry Falwell Jr., fervent partisan du magnat new-yorkais.

John Gauger, responsable informatique de la Liberty University de Virginie, dirigée par l'évangéliste, a touché cet argent afin de manipuler des sondages en ligne dans le but d'améliorer la visibilité de Donald Trump, qui ne devait déclarer sa candidature à l'investiture républicaine pour la présidentielle qu'en juin 2015, selon le WSJ.

Audition le 7 février

Avant de commencer à purger sa peine de prison en mars, l'ex-avocat, devenu l'un des témoins à charge les plus dangereux pour le président au coeur de plusieurs enquêtes judiciaires, doit témoigner au Congrès américain le 7 février, une audition en commission très attendue par la nouvelle majorité démocrate à la Chambre des représentants.

Après avoir travaillé dix ans pour la Trump Organization - la société qui chapeaute les affaires de M. Trump -, Michael Cohen a abondamment chargé le président américain depuis qu'il a plaidé coupable en août dernier de fraude fiscale et bancaire et de violation des lois sur le financement électoral.

afp/gma

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