"Je ferai le discours quand le "shutdown" sera fini. Je ne recherche pas d'autre enceinte pour le discours sur l'état de l'union, parce qu'il n'y en a aucune qui puisse rivaliser avec l'histoire, la tradition et l'importance de la chambre des représentants", a-t-il écrit sur Twitter mercredi en fin de soirée. D'après lui, ce "grand" discours sera prononcé "dans un futur proche".
Un discours prévu à la fin du mois
Le discours sur l'état de l'union, où les présidents américains exposent chaque année leur programme et leur vision de l'avenir du pays, était programmé pour le 29 janvier.
La présidente démocrate de la chambre des représentants, Nancy Pelosi, avait lancé à Donald Trump l'invitation au début janvier. Mais elle lui a ensuite adressé un courrier le 16 janvier lui suggérant de ne pas se déplacer jusqu'au Congrès pour des raisons de sécurité liées au "shutdown" partiel de l'administration américaine.
Dans un courrier rendu public mercredi après-midi, Donald Trump annonçait pourtant qu'il avait l'intention de se rendre à Capitole Hill afin de prononcer son allocution annuelle devant l'ensemble des parlementaires américains réunis en Congrès.
Mais Nancy Pelosi a poursuivi dans son attitude de fermeté à l'égard de l'hôte de la Maison blanche, annonçant dans la journée que ce dernier ne serait pas autorisé à s'exprimer devant le Congrès tant que se poursuivrait le "shutdown".
Un "shutdown" toujours insoluble
Le conflit entre républicains et démocrates, qui prive de budget une partie des administrations fédérales, semblait toujours insoluble mercredi. Au coeur du désaccord se trouve le mur que veut ériger Donald Trump à la frontière avec le Mexique et pour lequel il réclame 5,7 milliards de dollars.
Les démocrates, vent debout contre cette initiative, refusent de signer un compromis budgétaire sur cette base. Faute d'accord, quelque 800'000 employés fédéraux sont au chômage forcé ou contraints de travailler sans solde, car leurs emplois sont jugés essentiels.
agences/cab