Le tourisme se développe de manière importante dans les territoires occupés par Israël. Une situation qui profite aux géants de la réservation touristique, selon Amnesty International. L'ONG demande à ces acteurs plus de responsabilité en cessant leurs activités dans les territoires occupés.
Mais les entreprises ne peuvent-elles pas exercer là où le besoin se fait sentir? Alain Bovard, porte-parole d'Amnesty International Suisse, reconnaît que juridiquement elles ne commettent aucun délit.
"Ce n'est pas elles-mêmes qui violent les droits humains", souligne-t-il. "Elles cautionnent des activités illégales menées par Israël. Par là même, elles tendent à les justifier dans l'opinion publique." Et d'ajouter que ce sont souvent des endroits dont les habitants originels ont été expropriés et ont ainsi perdu leur moyen d'existence.
Plateformes invitées à retirer leurs offres
En novembre déjà, Airbnb s'est engagée à retirer toutes ses offres situées dans la bande de Gaza. Mais ce n'est toujours pas suffisant pour Amnesty International qui attend d'Airbnb qu'elle se retire aussi des territoires occupés de Jérusalem-Est. L'ONG invite toutes les plateformes de réservations à cesser leurs activités dans les territoires occupés.
Contactés, Airbnb et Booking.com n'ont pas encore répondu à la RTS.
Cynthia Racine/ebz