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Nicolas Maduro prêt à négocier et à organiser des législatives anticipées

Au Venezuela, le président Nicolas Maduro se dit prêt à organiser des élections législatives anticipées.
Au Venezuela, le président Nicolas Maduro se dit prêt à organiser des élections législatives anticipées. / 12h45 / 1 min. / le 30 janvier 2019
Le président vénézuélien Nicolas Maduro s'est dit prêt mercredi, à l'aube d'une nouvelle journée de manifestations, à organiser des législatives anticipées et à négocier avec l'opposition, tout en rejetant la tenue d'une nouvelle présidentielle.

"Ce serait très bien d'organiser des élections législatives plus tôt, cela constituerait une très bonne forme de discussion politique, une bonne solution par le vote populaire", a déclaré le président socialiste à l'agence publique russe RIA.

En revanche, "les élections présidentielles ont eu lieu il y a moins d'un an, il y a 10 mois", a-t-il relevé: "Nous n'acceptons les ultimatums de personne dans le monde, nous n'acceptons pas le chantage. Les élections présidentielles ont eu lieu au Venezuela et si les impérialistes veulent de nouvelles élections, qu'ils attendent 2025".

"Pour le bien du Venezuela"

"Je suis prêt à m'asseoir à la table des négociations avec l'opposition, pour parler pour le bien du Venezuela, pour la paix et son avenir", a assuré le président socialiste.

L'opposition vénézuélienne manifeste mercredi pour convaincre l'armée de tourner le dos au président socialiste Nicolas Maduro et reconnaître à sa place l'opposant Juan Guaido, porté par un soutien international croissant.

>> Lire aussi : La justice vénézuélienne interdit à Juan Guaido de quitter le pays

Le risque de troubles civils est élevé dans ce pays de 32 millions d'habitants, l'un des plus violents au monde, en plein naufrage économique et déchiré par une crise politique.

Prêt à rencontrer Donald Trump

Nicolas Maduro s'est également dit "prêt à discuter personnellement avec Donald Trump, en public, aux Etats-Unis, au Venezuela, où il voudra, quel que soit le programme". Il a cependant estimé que c'était "compliqué actuellement", notamment car le conseiller à la sécurité nationale John Bolton "a interdit à Trump d'entamer le dialogue".

Il a exprimé sa "reconnaissance" au président russe Vladimir Poutine pour son soutien. Il a affirmé que le Venezuela continuait de recevoir "chaque mois" de l'armement russe, "le plus moderne au monde".

ats/cab

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