Quelque 2000 Finlandais choisis au hasard ont participé à l'expérience, qui a duré deux ans et s'est achevée le mois dernier. Les participants recevaient de l'Etat un chèque mensuel de 560 euros (635 francs) sans condition particulière.
Il s'agissait d'offrir un revenu minimum aussi bien à ceux qui ne peuvent travailler qu'à ceux qui choisiraient de ne pas le faire, tout en servant de revenu de complément à ceux qui accepteraient des emplois temporaires ou mal payés.
"Mieux-être au quotidien"
"Les bénéficiaires du revenu de base du groupe test ont fait état d'un mieux-être au quotidien par rapport au groupe témoin", a déclaré le chef de l'étude, Olli Kangas. "Les conséquences sur l'emploi semblent avoir été mineures sur la base de la première année d'essai", a déclaré la ministre de la Santé et des Affaires sociales, Pirkko Mattila.
Le projet du gouvernement (coalition tripartite de droite) était de développer l'expérience à l'issue des deux années de test. Mais il a décidé l'an dernier d'imposer de nouvelles sanctions aux personnes qui n'accepteraient pas certains postes tout en recevant des aides. Le taux de chômage est revenu à 6,6% en Finlande en décembre, soit à son niveau d'avant la récession déclenchée par la crise financière de 2008.
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reuters/kkub