"Cette proposition était une tentative de poser le dialogue de manière ordonnée, rigoureuse et avec conviction. (...) Elle n'a pas été acceptée", a déclaré la numéro deux du gouvernement Carmen Calvo devant la presse.
Le plan du gouvernement espagnol prévoyait des réunions bilatérales entre l'administration centrale et celle de Catalogne, ainsi que la mise en place d'une instance de coordination. Mais l'opposition conservatrice avait dénoncé ce projet, accusant le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez de céder aux indépendantistes.
Agenda chargé ces prochains jours
Ce revers pour le chef du gouvernement intervient alors que le Parlement doit se prononcer la semaine prochaine sur le projet de budget 2019, qui a besoin du soutien des sécessionnistes catalans. Un rejet du texte pourrait conduire à des élections législatives anticipées avant l'échéance normalement prévue en 2020.
Le procès de douze dirigeants indépendantistes accusés de sédition s'ouvrira par ailleurs mardi. Le ministère public espagnol pourrait requérir jusqu'à 25 ans de prison pour le rôle que ces leaders ont joué dans la tentative d'accession à l'indépendance menée en 2017.
De leur côté, le Parti populaire (PP), les centristes de Ciudadanos et la formation d'extrême droite Vox ont appelé à manifester dimanche à Madrid pour dénoncer la "trahison" que préparerait selon eux le gouvernement.
agences/oang