La peine d'un an ferme pourra être aménagée sous le régime de la semi-liberté. Le ministère public avait requis trois ans de prison dont un avec sursis et mise à l'épreuve.
Christophe Dettinger était jugé pour violences volontaires en réunion sur personnes dépositaires de l'autorité publique ayant notamment entraîné une incapacité temporaire de travail supérieure à huit jours. Il a déjà passé plus d'un mois en détention provisoire.
"Je suis là pour payer pour une erreur. La seule chose que je ne veux pas c'est qu'on dise que je suis un casseur de flic, un lyncheur, un tueur", a déclaré cet ancien champion de France lourd-léger (2007-2008) durant le procès.
Symbole des violences
Christophe Dettinger avait obtenu le 9 janvier un délai pour préparer sa défense mais avait été placé en détention provisoire, ce que la Cour d'appel de Paris a maintenu en invoquant un caractère "impulsif" et "déterminé à commettre des actes violents".
Les images de l'ex-boxeur rouant de coups de pied et de poing un gendarme à terre et boxant un de ses collègues sur une passerelle située non loin de l'Assemblée nationale, sont restées un des symboles des violences qui ont marqué les manifestations de "gilets jaunes".
Cet homme qui a participé à tous les samedis de manifestation depuis le début du mouvement, a dit avoir agi sous le coup de la colère, notamment pour venir au secours d'une femme tombée au sol et frappée par un gendarme.
reuters/gma