Les trois dirigeants se sont retrouvés en Russie pour des discussions visant à faire avancer le processus de paix en Syrie. Le pays est actuellement au centre d'un intense ballet diplomatique avec une réunion de la coalition anti-Etat islamique (EI) à Munich et une conférence sur le Proche-Orient à Varsovie.
A Sotchi, les discussions ont "tourné sur l'influence qu'aura l'annonce du plan des Etats-Unis de retrait de leurs troupes des régions nord-est du pays sur le développement futur de la situation en Syrie", a déclaré le président russe Vladimir Poutine. "Notre point de vue commun est que la réalisation de cette étape serait un point positif qui aiderait à stabiliser la situation dans la région", a-t-il ajouté.
Sort d'Idleb en question
Le sort de la province syrienne d'Idleb, seule région syrienne toujours aux mains des rebelles, a également été au coeur des discussions. Les trois dirigeants ont ainsi convenu de prendre des "mesures concrètes" pour stabiliser la situation dans la zone, qui fait depuis des semaines l'objet de frappes sporadiques.
"Nous ne voulons pas que de nouvelles crises humanitaires, que de nouvelles catastrophes surviennent à Idleb ou ailleurs en Syrie", a affirmé le président turc Recep Tayyip Erdogan. Il a dit s'attendre à ce que le régime de Damas "respecte la trêve".
"Aujourd'hui, pratiquement sur l'ensemble du territoire syrien, le régime de cessez-le-feu est observé, le niveau des violences baisse progressivement. Et c'est un résultat concret et positif de notre travail commun", avait déclaré Vladimir Poutine en ouvrant la rencontre.
ats/gma