Une des oratrices dans ce rassemblement, organisé par des partis et des associations séparatistes, a évalué pour sa part à 500'000 le nombre de participants, qui ont défilé derrière une bannière proclamant "l'autodétermination n'est pas un crime".
Les manifestants brandissaient le drapeau séparatiste catalan bleu, rouge et jaune, ainsi que des pancartes : "Liberté pour les prisonniers politiques".
La question de la violence est au centre du procès, le chef d'accusation contesté de rébellion supposant un soulèvement violent. Le parquet le soutient, mais les indépendantistes affirment eux que la seule violence a été celle des policiers le jour du référendum, dont les images ont fait le tour du monde.
Des peines de 7 à 25 ans de prison
En l'absence de Carles Puigdemont, l'ex-président catalan qui a fui en Belgique, le principal prévenu est son ancien vice-président Oriol Junqueras, contre lequel le parquet a réclamé 25 ans de prison.
Des peines allant de 7 à 17 ans ont été requises contre les onze autres accusés, dont l'ancienne présidente du parlement catalan, plusieurs "ministres" régionaux et les responsables des puissantes associations indépendandistes ANC et Omnium Cultural.
Le procès doit durer environ trois mois. Le verdict ne devrait pas être rendu avant juillet.
ats/dsr
Les accusations
Douze dirigeants indépendantistes catalans sont jugés depuis mardi à Madrid pour la tentative de sécession de la Catalogne en octobre 2017. Ils sont accusés selon les cas de rébellion, détournement de fonds et désobéissance.
Après avoir organisé le 1er octobre 2017 un référendum d'autodétermination interdit par la justice, les séparatistes avaient proclamé quelques semaines plus tard, le 27 octobre, une république catalane indépendante, déclenchant la plus grave crise politique que l'Espagne ait connue depuis la fin du franquisme.