Les manifestants les plus radicaux des groupes séparatistes ont coupé une vingtaine de routes, dont l'autoroute qui relie la Catalogne à la France, et deux voies de chemin de fer. Vers midi, ils sont descendus sur les voies pour bloquer la circulation dans une gare.
Quatre personnes ont été interpellées et des échauffourées ont fait 37 blessés dont six policiers.
Les transports publics ont fonctionné au ralenti. Mais la plupart des commerces du centre de Barcelone sont restés ouverts.
En fin de journée, 40'000 personnes, selon la police municipale, ont manifesté sur le Paseo de Gracia de Barcelone, arborant des drapeaux indépendantistes catalans aux couleurs jaune, rouge et bleu.
Plus tôt, plus d'un millier de manifestants s'étaient rassemblés sur la place de l'Université de Barcelone.
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Un soutien de différents indépendantistes
La grève a été convoquée par le petit syndicat indépendantiste CSC pour protester contre le procès d'ex-dirigeants politiques et associatifs, qui s'est ouvert le 12 février à la Cour suprême de Madrid.
Ils sont jugés pour avoir organisé en octobre 2017 un référendum d'autodétermination interdit et avoir proclamé sur cette base l'indépendance de la Catalogne.
Cette grève est aussi soutenue par les partis et associations indépendantistes qui ont engagé une série de mobilisations en solidarité avec les accusés et contre le système judiciaire espagnole, qu'ils jugent partial. Les syndicats majoritaires n'ont, quant à eux, pas appelé à y participer.
ats/sims