Selon le site internet du quotidien, Cesare Battisti a été
interpellé par la police brésilienne sur des informations et en
présence de la police judicaire française.
Battisti fut l'un des chefs de l'organisation d'extrême gauche des
«Prolétaires armés pour le communisme» (PAC). Il a été condamné
définitivement en 1993 par la justice italienne, en son absence
mais après procès contradictoire, à la réclusion à perpétuité pour
sa participation à quatre assassinats en 1978-1979, dont celui d'un
bijoutier milanais. Il a toujours nié avoir tué.
Réfugié en France
Arrêté en juin 1979 dans le cadre de l'enquête sur ce meurtre et
évadé en octobre 1981, Battisti avait trouvé refuge en Amérique
latine, puis en France lorsque le président François Mitterrand
s'était engagé à ne pas extrader les activistes italiens qui
renonceraient à la violence.
La justice française a finalement accepté de l'extrader en octobre
2004, mais Battisti avait pris les devants en août en prenant la
fuite.
ats/afp/ant
"Ma cavale"
Pendant la quinzaine d'années passées en France, Battisti a entamé une carrière d'auteur de romans policiers et travaillait comme gardien d'immeuble à Paris.
Dans un livre paru en avril 2006 en France et intitulé "Ma cavale", il affirmait que sa condamnation reposait sur le "faux témoignage" d'un repenti, Pietro Mutti, l'un des chefs des PAC.
Il avait reçu le soutien de plusieurs intellectuels dont Bernard-Henri Lévy qui estimait que la France ne pouvait pas revenir sur la promesse de François Mitterrand et d'une partie des socialistes dont le chef du PS François Hollande.