Selon des experts extérieurs à cet organisme, l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), les pirates ciblent aussi bien des gouvernements que des services de renseignements ou de police, des compagnies aériennes ou l'industrie pétrolière et ce, au Moyen-Orient ou en Europe. L'un d'entre eux estime en outre que ces attaques ont pour origine l'Iran.
Ils "s'attaquent à l'infrastructure internet elle-même", a indiqué vendredi David Conrad, un des responsables de l'ICANN, qui évoque une campagne "inédite à très grande échelle", qui s'est extraordinairement intensifiée très récemment.
"Il y a déjà eu des attaques ciblées mais jamais comme ça", a-t-il ajouté après une réunion d'urgence de l'organisation vendredi.
Fouilles dans les données
Pour l'essentiel, ces attaques consistent "à remplacer les adresses des serveurs" autorisés "par des adresses de machines contrôlées par les attaquants", a expliqué l'organisme.
Ce qui permet aux pirates de fouiller dans les données, contenant les mots de passe ou les adresses mail, voire de capter complètement le trafic vers leurs serveurs.
afp/gma