Selon la Mission de l'ONU en Afghanistan (MANUA) et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme, ces décès sont en augmentation de 11% par rapport à 2017.
Depuis 2014, au moins 3500 civils meurent chaque année des conséquences de la guerre en Afghanistan. En dix années de recensement des victimes civiles du conflit, les Nations unies ont dénombré 32'000 morts et 60'000 blessés.
Encore plus d'enfants tués
Le nombre d'enfants tués a également atteint un record en 2018, avec 927 morts, contre 826 en 2017 et 926 en 2016. Plus de 7000 blessés ont par ailleurs été comptabilisés, soit un niveau équivalent à ces quatre dernières années.
Selon l'ONU, les facteurs clés qui ont contribué à cette augmentation significative du nombre de décès sont le "ciblage délibéré des civils" lors d'attaques-suicides menées par les groupes insurgés ainsi que les bombardements aériens et les combats au sol opérés par les forces progouvernementales.
Ainsi, si 63% des morts et blessés sont imputés aux groupes rebelles (37% aux talibans, 20% à l'EI et 6% à d'autres groupes), 24% sont des victimes collatérales des forces progouvernementales (14% des forces armées afghanes et 6% de la coalition internationale).
ats/gma