Marchant sur les traces de son père et de son grand-père, coutumiers de périples ferroviaires quand ils étaient aux commandes de la Corée du Nord, Kim Jong Un a quitté Pyongyang samedi pour un voyage qui pourrait durer 60 heures. Ce départ a été confirmé par l'agence officielle nord-coréenne.
Le convoi aurait traversé quelques heures plus tard le pont reliant la Corée du Nord à la ville chinoise de Dandong. Le voyage pourrait constituer un cauchemar logistique pour les Chinois en raison notamment de considérations de sécurité.
Voyager en train jusqu'à Hanoï, la capitale vietnamienne, serait une odyssée de près de 4000 km. Le convoi blindé dépasse péniblement les 60 km/h.
Dénucléarisation
Le second sommet entre Donald Trump et Kim Jong Un est prévu mercredi et jeudi. La Chine, seule alliée importante de Pyongyang, plaide pour une levée progressive des sanctions internationales qui pèsent sur le Nord, tout en continuant à réclamer une dénucléarisation complète du pays.
C'est ce point qui sera le plus attendu de la rencontre entre le dirigeant américain et nord-coréen. Lors de leur premier sommet à Singapour, les deux hommes se sont mis d'accord sur une vague déclaration en faveur de la dénucléarisation de la péninsule coréenne, mais les négociations n'ont guère progressé sur ce que cela signifie concrètement.
ats/gma