Les événements se précipitent dans la région depuis que l'armée indienne a affirmé mardi avoir mené une "frappe préventive" contre un camp d'entraînement au Pakistan du groupe islamiste Jaish-e-Mohammed (JeM).
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Ce groupe rebelle avait revendiqué un attentat suicide au Cachemire indien ayant tué au moins 40 paramilitaires indiens le 14 février.
Islamabad avait aussitôt dénoncé une "agression intempestive" et promis d'y répondre "à l'heure et à l'endroit de son choix".
Les forces armées pakistanaises ont affirmé mercredi avoir abattu deux avions indiens dans l'espace aérien pakistanais et arrêté deux pilotes, dont l'un, blessé, a été conduit à l'hôpital.
Espace aérien fermé
Signe de la situation tendue, le Pakistan a fermé son espace aérien "jusqu'à nouvel ordre", provoquant l'annulation ou des changements d'itinéraires pour de nombreux vols commerciaux.
En Inde, au moins neuf aéroports de la pointe nord du pays ont été brièvement fermés aux vols civils.
Cette poussée de fièvre alarme la communauté internationale qui redoute un conflit ouvert entre les deux frères ennemis d'Asie du Sud autour de la région poudrière du Cachemire, pomme de discorde depuis des décennies. Washington a appelé l'Inde et le Pakistan à éviter toute "escalade". La Chine a demandé à nouveau de la "retenue", de même que le Kremlin.
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