Plus d'une dizaine de républicains ont également soutenu le texte. C'est désormais au tour du Sénat, à majorité républicaine, de se prononcer dans les prochains jours sur cette résolution qui vise à mettre fin à la situation d'"urgence nationale".
Le texte a des chances d'y être également approuvé. Si la résolution est finalement votée par les deux chambres du Congrès, Donald Trump a juré qu'il ferait usage pour la première fois de son droit de veto présidentiel pour la bloquer.
Critiques républicaines
Le magnat de l'immobilier avait promis lors de la campagne présidentielle de 2016 d'ériger un mur à la frontière avec le Mexique pour endiguer l'immigration illégale. Faute d'avoir obtenu du Congrès les fonds pour financer ces travaux, il a décrété "une urgence nationale", qui devrait lui permettre de puiser notamment dans le budget du Pentagone.
Au-delà des démocrates, plusieurs sénateurs républicains ont critiqué la déclaration d'urgence en affirmant qu'elle créait un précédent dangereux et outrepassait les pouvoirs de l'exécutif.
Des présidents américains ont déjà eu recours à cette procédure, mais face à des menaces paraissant plus immédiates, comme le républicain George W. Bush après les attentats du 11 septembre 2001 ou le démocrate Barack Obama en pleine épidémie de grippe H1N1.
ats/vkiss