Selon ce plan exposé mardi, Theresa May va soumettre une nouvelle fois au vote du Parlement, le 12 mars au plus tard, l'accord de divorce qu'elle a conclu avec Bruxelles, avec les concessions qu'elle aura pu négocier pour faire passer la pilule. Cet accord avait été massivement rejeté mi-janvier.
Si cette nouvelle version est également recalée, elle leur demandera le 13 mars s'ils veulent sortir de l'UE sans accord. S'il refusent, elle leur soumettra le lendemain une proposition de report "limité" du Brexit, idée à laquelle elle s'est toujours déclarée opposée.
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Report envisagé
La dirigeante conservatrice a dû se résoudre à envisager le report face aux menaces de démission de plusieurs membres de son gouvernement qui refusent la possibilité d'une sortie sans accord.
Côté européen, on se montre prêt à le concéder à la condition d'avoir la certitude de sortir de l'impasse actuelle.
ats/lan