"Je crois que je battrais Donald Trump lors d'une élection nationale", a indiqué dans une déclaration Michael Bloomberg, 77 ans, classé 9e homme le plus riche du monde par le magazine Forbes.
"Mais je mesure aussi clairement la difficulté de remporter l'investiture démocrate, déjà très disputée", a-t-il ajouté.
Choix clair
"Le choix devant moi était clair", a encore expliqué celui qui dirigea 12 ans durant la capitale financière américaine. "Devrais-je passer les deux prochaines années à parler de mes idées et de ce que j'ai fait, sachant que peut-être je n'emporterai jamais l'investiture démocrate? Ou passer les deux prochaines années à continuer le travail que je mène et que je finance déjà, dont je sais qu'il peut produire de véritables résultats, bénéfiques pour le pays?".
"Je me rends compte que je préfère faire plutôt que parler. Et j'ai conclu que la meilleure façon pour moi d'aider le pays est de me retrousser les manches et de continuer à travailler", a-t-il ajouté, en annonçant une nouvelle initiative, "Beyond Carbon", pour convertir l'Amérique aux énergies propres.
Deuxième abandon
C'est la deuxième fois que Michael Bloomberg renonce à la course à la Maison Blanche. Il avait déjà envisagé de se présenter comme indépendant lors de la campagne présidentielle 2016, avant d'abandonner de peur de diviser les démocrates.
Depuis l'élection de Donald Trump, qu'il juge "incompétent" et "complètement dépassé", lui qui avait toujours soutenu des candidats tant démocrates que républicains, s'était raccroché fermement au camp démocrate.
Autre renoncement annoncé mardi: celui d'Hillary Clinton, qui a confirmé qu'elle ne se représenterait pas, après sa défaite cuisante en 2016.
afp/pym