"Nombre de nos concitoyens et concitoyennes" ont manifesté "à travers les différentes régions du pays, afin d'exprimer pacifiquement leurs opinions", indique Abdelaziz Bouteflika dans un message diffusé par l'agence officielle APS. Il n'évoque pas le mot d'ordre de rejet de sa candidature à la présidentielle du 18 avril.
Dans ce message, le chef de l'Etat "se félicite de cette maturité de (ses) concitoyens (...) et du fait que le pluralisme démocratique, pour lequel nous avons tant milité, soit désormais une réalité palpable". "Je vous exhorte aujourd'hui tous, et en premier lieu les mères, à veiller à la préservation de l'Algérie, en général, et de ses enfants en particulier", ajoute-t-il
Manifestations
En annonçant sa candidature le 10 février, A.Bouteflika a déclenché une contestation jamais vue depuis qu'il a été élu la première fois il y a exactement vingt ans.
Une nouvelle journée de protestation nationale est prévue vendredi. La mobilisation, annoncée forte sur les réseaux sociaux, sera scrutée de près.
ats/afp/lan
Abdelaziz Bouteflika va bien
Agé de 82 ans et affaibli par les séquelles d'un AVC en 2013, Abdelaziz Bouteflika est hospitalisé depuis le 24 février à Genève pour des "examens médicaux périodiques", selon la présidence algérienne.
Ces examens seront bientôt terminés, a assuré jeudi son directeur de campagne, Abdelghani Zaalane, au quotidien arabophone El Khabar.
Son état de santé "n'inspire aucune inquiétude". Les informations de presse faisant état d'une dégradation de son état de santé, "sont sans fondement", a-t-il assuré.