Selon La Repubblica, la décision "suspecte" remonte à mars 2016 quand le Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative, a annulé une décision d'un tribunal administratif qui avait imposé à Silvio Berlusconi de vendre des actions qu'il détenait dans la banque Mediolanum, conformément à une requête de la Banque d'Italie.
Trois autres personnes seraient également visées dans cette enquête, dont le juge du Conseil d'Etat qui a préparé la décision favorable à Silvio Berlusconi, un avocat et un ancien fonctionnaire du siège de la présidence du gouvernement.
Au cours d'une perquisition au domicile de ce dernier, il y a plusieurs années, les forces de l'ordre ont trouvé 250'000 euros en espèces, des copies de certains verdicts du Conseil d'Etat ainsi que l'ébauche du verdict sur les actions détenues par Silvio Berlusconi dans la banque Mediolanum, selon la même source.
L'avocat de Berlusconi et confiant
"Il s'agit d'une affaire dans laquelle la position de Silvio Berlusconi a été classée sans suite et nous sommes convaincus que cette fois-ci ce sera la même chose", a réagi son avocat, cité par La Repubblica.
L'ancien chef du gouvernement, aujourd'hui âgé de 82 ans, est poursuivi par la justice de son pays dans plusieurs autres affaires, entre autres pour subornation de témoin dans le cadre du scandale "Rubygate" et des fameuses soirées "bunga-bunga".
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