La Première ministre conservatrice a prononcé un discours à Grimsby (nord-est de l'Angleterre), une région qui a massivement soutenu la sortie britannique du bloc communautaire lors du référendum de 2016.
"Un effort supplémentaire est nécessaire" pour que l'accord de divorce puisse être adopté par les députés britanniques, a déclaré la dirigeante à l'attention des instances européennes. "Mon message [à l'UE] est: c'est le moment d'agir. Nous avons travaillé dur ensemble au cours des dernières années pour aboutir à un accord."
Le spectre d'un nouveau référendum
Theresa May a prévenu dans le même temps les députés britanniques qu'en cas de rejet de l'accord, "nous pourrions ne jamais sortir" de l'UE. Elle estime qu'un deuxième référendum pourrait devoir être organisé au Royaume-Uni si le Brexit était repoussé. Et selon son issue, "le Brexit pourrait ne jamais se produire". Ce serait alors, selon elle, "une trahison des électeurs."
agences/oang
Une semaine cruciale pour le Brexit
Malgré de nouvelles discussions cette semaine à Bruxelles, le Royaume-Uni n'a pas obtenu les concessions de l'UE dont il estime qu'elles pourront faire pencher la balance en faveur de ce texte destiné à organiser un Brexit sans accroc, mais massivement rejeté en janvier par les députés britanniques.
Si les députés britanniques rejettent mardi prochain l'accord de retrait, Theresa May leur demandera le lendemain s'ils veulent quitter l'UE sans accord.
S'ils rejettent un "no deal", elle leur soumettra jeudi une proposition de report "limité" du Brexit, prévu le 29 mars.