Face à la toute-puissance de Facebook, Amazon et Google, et aux scandales d'exploitation de données privées ayant impliqué certains d'entre eux, Elizabeth Warren propose donc de "démanteler" les trois entreprises.
Or, il est courant aux Etats-Unis de faire paraître sur les réseaux sociaux des "contenus sponsorisés" pour vanter ses idées ou sa candidature. C'est ce qu'a fait la sénatrice.
Et Facebook, prétextant un usage abusif de son logo, a fait preuve d'un zèle malencontreux en retirant brièvement - avant de les restaurer - ses publicités.
Argent de campagne
L'incident a apporté de l'eau au moulin d'Elizabeth Warren, qui n'a toutefois pas profité longtemps de l'aubaine.
En effet, le site Politico a révélé dans la foulée que la sénatrice avait touché au moins 90'000 dollars pour ses campagnes politiques entre 2011 et 2018 de la part d'employés d'Amazon, Google et Facebook.
pym