Loujain al-Hathloul, Hatoon al-Fassi et Aziza al-Yousef figurent parmi ces militantes arrêtées il y a près d'un an, a déclaré le président de la cour Ibrahim al-Sayari à des journalistes et à des diplomates occidentaux, sans préciser les charges pesant contre elles. Seules les familles de ces femmes ont été autorisées à assister à l'audience.
Mardi, un proche de Loujain al-Hathloul et Amnesty International avaient indiqué que cette militante allait comparaître devant un tribunal de Ryad spécialisé dans les affaires de "terrorisme" et qui prononce généralement des verdicts très sévères.
Emprisonnées près d'un an sans inculpation
Ces femmes ont passé près d'un an en prison sans inculpation.
Plus d'une douzaine de militants avaient été arrêtés en mai 2018, un mois à peine avant la levée historique d'une mesure interdisant aux femmes de conduire en Arabie saoudite.
La plupart des militants ayant défendu le droit des femmes à conduire ou demandé la levée du système de tutelle qui impose aux femmes d'avoir la permission d'un parent masculin pour de nombreuses démarches ont été accusés de porter atteinte aux intérêts nationaux et d'aider les "ennemis de l'Etat". Certains ont été relâchés depuis.
ats/ebz