Criant "liberté pour les prisonniers politiques" et brandissant des pancartes disant "il n'y a pas de justice", les manifestants venus de Catalogne en train et en autocar, ont parcouru une artère de Madrid, le paseo del Prado, sur un 1,5 km.
La police a estimé à 18'000 le nombre des manifestants qui marchaient à Madrid pour la première fois depuis la montée de ce mouvement indépendantiste en 2012.
Beaucoup brandissaient le drapeau de la Catalogne indépendantiste ou le portaient sur les épaules comme une cape. En tête de défilé, ils déployaient une banderole proclamant "l'autodétermination n'est pas un délit".
Une "farce"
Les militants qualifient de "farce" le procès de douze dirigeants indépendantistes jugés pour leur rôle dans la sécession manquée d'octobre 2017 qui s'est ouvert le 12 février à Madrid.
Neuf d'entre eux sont accusés de rébellion, un chef d'accusation controversé parce qu'il suppose un recours à la violence et l'un d'entre eux risque 25 ans de prison.
Ils avaient organisé un référendum d'autodétermination, malgré son interdiction par les tribunaux, le 1er octobre 2017 et proclamé le 27 octobre l'indépendance d'une "république de Catalogne", avant que le gouvernement d'Espagne démette l'exécutif régional et dissolve le Parlement catalan.
ats/lan