Dix-sept cercueils recouverts du drapeau éthiopien, un pour chacune des victimes éthiopiennes - huit membres d'équipage et neuf passagers, ont été emmenés par des voitures noires, à travers les rues d'Addis Abeba, jusqu'à la cathédrale de la Sainte Trinité.
Le contenu des cercueils n'a toutefois pas été révélé: l'avion a été pulvérisé à l'impact, rendant difficile le travail d'identification des restes des victimes. Les analyses ADN pourraient prendre jusqu'à six mois.
Des portraits des victimes avaient été placées sur les cercueils pour cette cérémonie chrétienne orthodoxe, la principale confession du pays.
Second accident de Boeing 737 MAX 8
L'accident de dimanche est le second en moins de cinq mois pour le Boeing 737 MAX 8, désormais cloué au sol dans de très nombreux pays, dont les Etats-Unis.
Dans des circonstances similaires, un avion du même type de la compagnie indonésienne Lion Air s'était abîmé en mer en octobre au large de l'Indonésie (189 morts). Le rapport d'enquête préliminaire sur les causes de ce crash avait été publié un mois environ après l'accident.
Samedi, la ministre éthiopienne des Transports, Dagmawit Moges, avait souligné que "l'enquête (...) demandait une analyse minutieuse et un temps considérable pour parvenir à des conclusions concrètes".
afp/ther