Le bilan "pourrait dépasser le millier de morts" selon le président du Mozambique Filipe Nyusi . Des dizaines de personnes sont toujours portées disparues dans le centre du Mozambique et l'est du Zimbabwe après le passage du cyclone accompagné de vents très forts, de pluies intenses et d'inondations qui ont détruit des ponts et emporté des maisons dans les deux pays.
Un député zimbabwéen de Chimanimani (est), Joshua Sacco, avait déclaré dimanche à l'AFP que le bilan était de 65 morts et de 150 ou 200 disparus. Les sauveteurs ne pouvaient parvenir dans les zones affectées, la météo empêchant les hélicoptères militaires d'aller au secours des sinistrés.
Le quotidien mozambicain Jornal Domingo avait rapporté que 48 personnes avaient trouvé la mort dans la province de Sofala (centre).
Maisons emportées
La plupart des morts au Zimbabwe viennent du quartier de Ngangu, dans une vallée de la ville de Chimanimani (est), où près de cent maisons ont été emportées. Selon l'ONU, plus de cent personnes sont portées disparues au Zimbabwe et près de 10'000 ont été affectées par le cyclone.
Trois cents réfugiés, qui se trouvaient dans le camp de réfugiés de Tongogara (sud-est) ont été affectés par le passage du cyclone et 49 maisons endommagées. Des vents très forts ont arraché les toits de la prison de la prison de Masvingo (sud), selon la radio-télévision d'Etat ZBC.
Considéré comme l'un des plus puissants issus de l'océan Indien depuis dix ans, le cyclone a balayé dans la nuit de vendredi à samedi la région de Chimanimani, tout près de la frontière avec le Mozambique.
ats/ebz