"J'ai l'intention de donner plus de détails sur ces décisions à la presse et à la population avant la prochaine réunion du gouvernement lundi prochain", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse.
"Finalement, cela signifie que dans les dix jours qui ont suivi ce terrible acte terroriste, nous aurons annoncé des réformes qui, je pense, renforceront la sécurité de notre communauté", a-t-elle ajouté.
Cinquante personnes sont mortes dans l'attaque de deux mosquées de Christchurch vendredi. L'auteur présumé de la tuerie est un ressortissant australien et militant d'extrême droite âgé de 28 ans, qui a été inculpé de meurtres et sera maintenu en détention jusqu'à sa comparution devant la Haute Cour le 5 avril.
Pas de réforme depuis 1922
L'assaillant disposait d'un port d'armes, a déclaré samedi la Première ministre néo-zélandaise. Cinq armes, dont deux fusils semi-automatiques et deux fusils de chasse, ont été utilisées lors de l'attaque, a-t-elle précisé.
En Nouvelle-Zélande, l'âge légal minimum pour posséder une arme à feu est fixé actuellement à 16 ans, à l'exception des armes semi-automatiques, pour lesquelles le plancher est relevé à 18 ans.
Le contrôle des armes en Nouvelle-Zélande n'a plus été modifié depuis 1992. Contrairement à l'Australie, où les armes semi-automatiques sont interdites, le pays autorise la possession de ce type d'équipement à condition qu'il soit enregistré.
reuters/pym