Quelque 70 personnes assistaient à cette réunion publique organisée lundi soir à la mairie sur le thème "lutter contre les violences envers les femmes au quotidien". Parmi elles se trouvait Tariq Ramadan, mis en examen pour viols, qui est domicilié à Saint-Denis depuis sa libération conditionnelle mi-novembre.
Face à son refus de quitter la salle, plusieurs personnes ont décidé de partir.
"Provocation inacceptable"
"Sa venue dans la salle comme spectateur du débat est une provocation inacceptable", a dénoncé la municipalité (PCF) mardi dans un communiqué. "Ni la municipalité ni les participant.e.s n'avaient invité monsieur Ramadan à venir ni même souhaité sa présence", a-t-elle ajouté, rappelant qu'il n'est cependant "pas possible de faire sortir par la contrainte physique un participant à une réunion publique".
"Ses provocations ignobles doivent s'arrêter", a encore dit la mairie, appelant l'intellectuel suisse à "respecter un minimum de décence en laissant en paix celles et ceux qui se battent contre les violences faites aux femmes".
ats/pym