Les jurés ont estimé que le plaignant avait su démontrer que le Roundup était "un facteur substantiel" de son cancer.
A l'énoncé du verdict, qui met un terme à la première phase du procès, le plaignant et ses avocats se sont enlacés. "Nous sommes très satisfaits", a réagi une avocate d'Edwin Hardeman, Jennifer Moore. Lui-même ne s'est pas exprimé auprès des journalistes. "Nous sommes déçus" de ce verdict, a réagi pour sa part le groupe allemand Bayer, qui a racheté Monsanto l'an dernier, dans un communiqué.
Seconde phase liée à la responsabilité de Monsanto
A la demande du groupe allemand, les débats ont été organisés en deux phases: l'une, "scientifique", consacrée à une possible relation de causalité entre le Roundup et la maladie du plaignant, et une deuxième devant aborder une éventuelle responsabilité du groupe.
La deuxième phase du procès - le premier du genre au niveau fédéral américain - commencera mercredi.
LMonsanto avait déjà été condamné en août 2018 à verser quelque 290 millions de francs à un jardinier malade d'un cancer.
afp/oang