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Colonisation: Moubarak met la pression sur Israël

Le président égyptien (à droite) a demandé l'arrêt de la colonisation israélienne.
Le président égyptien (à droite) a demandé l'arrêt de la colonisation israélienne.
Le président égyptien Hosni Moubarak a pressé dimanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'arrêter la colonisation, et a souligné les "conséquences dangereuses" d'une poursuite de la "judaïsation de Jérusalem", a rapporté son porte-parole.

Hosni Moubarak "a appelé Israël à arrêter toutes les activités
de colonisation, y compris le 'développement naturel' des colonies"
de Cisjordanie, a affirmé le porte-parole, Soleiman Awad, dans un
communiqué publié à l'issue de la rencontre entre les deux
dirigeants au Caire.



Il a également appelé Benjamin Netanyahu à "faire cesser les
tentatives de judaïser Jérusalem et l'a prévenu contre les
conséquences dangereuses de telles tentatives sur les efforts de
paix". Il a souligné la "sensibilité" de la question de Jérusalem -
dont la partie orientale a été annexée par Israël en 1967 - pour le
monde arabo-musulman.



Moubarak a encore jugé "inopportun" de négocier sur des
"frontières provisoires" pour un futur Etat palestinien au lieu de
frontières définitives.

"No comment" de Netanyahu

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a quitté la
présidence égyptienne sans faire de déclaration à la presse.



Il a rejoint Israël dans la soirée après cette visite de quelques
heures au Caire, où il a rencontré Hosni Moubarak pour un iftar, le
repas de rupture du jeûne de ramadan, auquel participait également
le chef des services de renseignement égyptiens, Omar
Souleimane.



afp/bkel

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L'économie cisjordanienne va mieux

L'économie palestinienne en Cisjordanie va mieux mais sa croissance future dépendra d'un assouplissement supplémentaire des restrictions mises en place par Israël dans les Territoires occupés, a affirmé dimanche le Fonds monétaire international (FMI).

La croissance du PIB en Cisjordanie devrait atteindre 7% en 2009 si le gouvernement palestinien poursuit les réformes et si Israël continue d'alléger les restrictions aux mouvements de personnes et de marchandises dans les Territoires, estime l'institution financière internationale dans un rapport.

Le rapport prévient toutefois qu'en dépit de ce scénario optimiste, l'économie palestinienne en Cisjordanie mettra des années à se remettre des restrictions imposées depuis le début de la deuxième Intifada en 2000.

"Même dans ce scénario, le revenu par habitant en 2012 sera toujours environ 20% inférieur à son niveau de 2000", relève le FMI, qui ajoute que le taux de chômage restera supérieur en 2012 à ce qu'il était avant 2000.