Au cours d'une cérémonie en présence du président chinois Xi Jinping et du chef du gouvernement italien Giuseppe Conte, l'Italie est devenue le premier pays membre du G7 à intégrer ce projet pharaonique d'infrastructures maritimes et terrestres lancé par Pékin en 2013.
Au total, 29 contrats ou protocoles d'accords ont été signés, pour les deux-tiers institutionnels, portant selon les médias italiens sur un total de 5 à 7 milliards d'euros - voire sur un "potentiel" s'élevant jusqu'à 20 milliards d'euros.
Ils prévoient ainsi des investissements chinois, pour l'instant limités, dans les ports de Gênes et de Trieste, stratégiques pour l'accès maritime au marché européen depuis la Chine.
Les accords portent aussi sur l'ouverture du marché chinois aux oranges italiennes, des partenariats touristiques, des programmes de jumelage culturel, une coopération entre médias chinois et italiens...
Les exportations italiennes vers l'Empire du milieu n'ont pas dépassé les 13 milliards d'euros l'an dernier, quand elles représentent sept fois plus pour l'Allemagne.
Reçu vendredi par son homologue italien Sergio Mattarella, Xi Jinping a assuré: "La partie chinoise souhaite des échanges commerciaux dans les deux sens et un flux d'investissements dans les deux sens".
afp/cab