"Sur les 2000 jugements qui sont déjà intervenus, le chiffre qu'il convient de retenir, c'est que 40% sont des peines d'emprisonnement ferme et 60% sont d'autres types de sanction, par exemple des travaux d'intérêt général, des sursis, etc.", a précisé Nicole Belloubet sur la chaîne BFMTV.
L'éventail des peines prononcés s'étale entre un mois et 3 ans de prison, parfois avec une partie assortie d'une mise à l'épreuve, selon les données du ministère.
1800 personnes en attente de jugement
"Près de 1800" personnes interpellées lors des manifestations, qui se tiennent tous les samedis depuis plus de quatre mois en France, doivent encore être jugées, a indiqué Nicole Belloubet.
La ministre a salué le dispositif de sécurité mis en place pour encadrer les manifestations de samedi qui, après les scènes de saccage des Champs-Elysées à Paris le 16 mars, n'ont donné lieu à aucun débordement d'ampleur dans la capitale.
afp/vkiss