"Il devient nécessaire, voire impératif d'adopter une solution pour sortir de la crise, qui répond aux revendications légitimes du peuple algérien, et qui garantit le respect des dispositions de la Constitution", a déclaré mardi le vice-ministre de la Défense Ahmed Gaïd Salah en invoquant l'article 102.
Celui-ci réserve au Parlement le droit de déclarer un état d'empêchement "lorsque le président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l'impossibilité totale d'exercer ses fonctions."
Les étudiants manifestent encore
Depuis plus d'un mois, des manifestations régulières réclament le départ du président Bouteflika, à la tête de l'Etat depuis 1999. Mardi encore, des centaines d'étudiants protestaient.
Très affaibli depuis un AVC en 2013, Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, a finalement renoncé à briguer un cinquième mandat sous la pression de la rue mais souhaite maintenir sa position au pouvoir aussi longtemps que possible.
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L'élection présidentielle prévue le 18 avril a été reportée et des propositions ont été faites pour la rédaction d'une nouvelle loi fondamentale qui devrait être soumise à référendum avant la désignation d'un nouveau président.
ats/ani