La ministre Dagmawit Moges a présenté les résultats de l'enquête préliminaire sur les causes du crash du Boeing 737 MAX. Ce rapport recommande que "le système de gestion de vol de l'avion soit revu par le fabricant" américain, a-t-elle déclaré.
"Les autorités de l'aviation devront vérifier que la révision du système de gestion de vol de l'avion a été correctement effectuée par le fabricant", avant que la flotte des Boeing 737 MAX, clouée au sol dans le monde entier depuis l'accident, soit autorisée à voler à nouveau, a insisté la ministre.
Pas de référence au MCAS
Dagmawit Moges n'a pas fait référence au système de stabilisation de l'appareil (MCAS), soupçonné d'avoir joué un rôle clé dans l'accident, mais elle a évoqué un mouvement de "piqué répété" de l'avion.
Le PDG d'Ethiopian Airlines s'est dit quant à lui "très fier de l'attitude de nos pilotes, qui ont suivi les procédures d'urgence recommandées, et de leur haut degré de professionnalisme dans une situation aussi difficile".
Plusieurs similitudes
L'avion d'Ethiopian s'est écrasé six minutes après son décollage le 10 mars, causant la mort de ses 157 passagers. Le 29 octobre, un même appareil de la compagnie indonésienne Lion Air s'était abîmé en mer de Java, faisant 189 victimes.
Ces deux catastrophes rapprochées ont conduit les autorités à immobiliser toute la flotte des 737 MAX dans le monde en raison de leurs similitudes: accidents survenus quelques minutes après le décollage à l'issue de mouvements d'oscillation brutaux et rapprochés.
afp/gma