La fermeture envisagée par les autorités locales à partir de 2020 dépend encore d'un feu vert du gouvernement.
"Il y a déjà un tourisme de masse sur l'île de Komodo et c'est vraiment perturbant", a indiqué Marius Ardu Jelamu, qui dirige l'agence du tourisme local. "Quand il y a trop de touristes dans des zones sensibles, les dragons peuvent en souffrir", a-t-il ajouté. Jakarta a donné un accord de principe à cette mesure de conservation.
Restaurer la faune
Quelque 10'000 touristes se rendent chaque mois sur le groupe d'îles qui constitue le Parc national de Komodo, le seul endroit où l'on peut observer les dragons dans leur habitat naturel. L'île de Komodo en abrite quelque 2300.
Pendant la période de fermeture, les spécialistes s'efforceront d'encourager la repousse des plantes endémiques, et de faire croître la population de cerfs et de cochons sauvages, qui sont les proies des dragons. "Nous devons restaurer la faune et la flore", a expliqué le responsable du tourisme.
ats/gma
Quota de touristes
Les responsables locaux veulent également restreindre le quota de touristes et mettre en place un système de réservation en ligne. Le gouverneur de la région avait même créé la controverse l'an dernier en proposant de relever à 500 dollars le prix du droit d'entrée sur l'île, un tarif 50 fois plus élevé que l'actuel.