"On retrouve un peu de bon sens", a salué Matteo Salvini, vice-Premier ministre et patron de la Ligue (extrême droite), pourfendeur à chacun de ses meetings des mentions "parent 1" et "parent 2" introduites en 2015 par le gouvernement de centre gauche de Matteo Renzi.
Les associations de défense des homosexuels, mais aussi des figures du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), l'allié gouvernemental de Matteo Salvini, sont rapidement montées au créneau pour dénoncer la mesure.
Pas deux parents de même sexe
"Un décret injuste qui a pour seul objectif de discriminer les enfants déjà reconnus par les tribunaux comme fils de couples lesbiens ou gays", a fustigé Fabrizio Marrazzo, porte-parole du Gay Center.
La loi italienne ne permet pas explicitement qu'un enfant ait deux pères ou deux mères. Désormais, ces enfants pourraient dans l'absolu se voir refuser l'établissement d'une carte d'identité, dans la mesure où les deux parents inscrits sur l'acte de naissance doivent signer la demande mais qu'un seul aura une case pour le faire.
afp/lan