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Netanyahu, Abbas et Moubarak bientôt à Washington

Abdallah II, premier des visiteurs proche-orientaux d'Obama.
Abdallah II, premier des visiteurs proche-orientaux d'Obama.
Barack Obama s'engage pour la paix au Proche-Orient. Le président américain a invité trois leaders de la région d'ici fin mai pour des entretiens séparés: le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le président égyptien Hosni Moubarak.

La Maison Blanche a officiellement annoncé mardi les rencontres
avec ces trois dirigeants dans les semaines à venir aux Etats-Unis.
Ces trois visites pourraient se dérouler d'ici fin mai.



Après la venue mardi du roi Abdallah II de Jordanie, "le président
a invité à la Maison Blanche dans les semaines à venir d'autres
partenaires essentiels dans l'effort pour parvenir à une paix
globale au Proche-Orient", a indiqué le porte-parole de la Maison
Blanche Robert Gibbs.

Approfondir le partenariat

L'administration travaille activement "à finaliser les dates" de
la venue des trois dirigeants, a-t-il ajouté. Robert Gibbs a jugé
"probable" qu'ils viennent avant le déplacement du président Barack
Obama en France pour les cérémonies d'anniversaire du débarquement
en Normandie début juin.



"Le président discutera avec chacun d'eux des moyens pour les
Etats-Unis de renforcer et d'approfondir notre partenariat, ainsi
que les mesures que toutes les parties doivent prendre pour
contribuer à la paix entre Israéliens et Palestiniens et entre
Israël et les Etats arabes", a encore affirmé Robert Gibbs.

Un Etat palestinien

En recevant le roi de Jordanie, un des deux seuls pays arabes
(avec l'Egypte) à avoir signé un accord de paix avec le grand allié
israélien des Etats-Unis, Barack Obama a affirmé son engagement à
travailler à la paix entre Israéliens et Palestiniens "avec un
certain sentiment d'urgence".



Le président américain a aussi réclamé des gestes de bonne volonté
dans les mois à venir de toutes les parties impliquées dans la
résolution du conflit, au moment où le processus semble
enlisé.



Barack Obama a enfin affirmé sa volonté de voir la résolution de
ce conflit passer par la création d'un Etat palestinien, alors que
le nouveau gouvernement israélien écarte une telle option.



agences/boi

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Ahmadinejad, pas le seul interlocuteur iranien

Après sa rencontre avec Abdallah de Jordanie, Barack Obama a aussi évoqué le tollé provoqué par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad à Genève.

Le président américain a dit vouloir continuer son effort de dialogue avec l'Iran en faisant valoir que l'auteur d'une nouvelle tirade contre le grand allié israélien des Etats-Unis n'était pas l'ultime dépositaire du pouvoir.

"Malheureusement, cette rhétorique n'est pas nouvelle. C'est le genre de rhétorique à laquelle nous avons appris à nous attendre de la part du président Ahmadinejad", a commenté Barack Obama.

"Quand je disais au cours de la campagne et quand j'ai répété après l'élection que nous étions sérieux quand nous parlions de dialogue avec l'Iran, je ne me faisais aucune illusion", a ajouté le locataire de la Maison Blanche.

"J'ai dit très clairement que je trouvais épouvantables et dignes de réprobation beaucoup des déclarations du président Ahmadinejad, en particulier celles dirigées contre Israël", a-t-il conclu.