Randolph Alles, le patron du Secret Service, prestigieuse police d'élite chargée de la protection du président des Etats-Unis, va quitter prochainement son poste, a annoncé lundi la Maison Blanche. Elle confirme une information donnée peu de temps auparavant par CNN.
Donald Trump a choisi James Murray, qui a fait sa carrière au sein de cette agence gouvernementale, pour le remplacer à partir de mai, a indiqué la porte-parole de l'exécutif américain Sarah Sanders.
"Purge systématique"
Cette annonce a surpris les observateurs. Elle intervient au lendemain de celle du départ de la ministre de la Sécurité intérieure Kirstjen Nielsen. Fort de plus de 6500 hommes et femmes, le Secret Service est rattaché à ce ministère.
Elle intervient aussi dix jours après l'interpellation d'une Chinoise qui s'était introduite, en possession de plusieurs téléphones et d'un "logiciel malveillant", dans le club de Mar-a-Lago en Floride où Donald Trump passait le week-end.
Interrogé mercredi sur cet incident, le président américain n'avait émis aucune critique à l'encontre du Secret Service. L'une des sources de CNN a néanmoins évoqué une "purge quasi systématique" du département de la Sécurité intérieure.
>> Lire à ce sujet : Départ de la secrétaire à la Sécurité intérieure de Donald Trump
Au-delà de la sécurité du président lui-même, le Secret Service est aussi responsable de celle des anciens présidents et vice-présidents, de leurs familles, des candidats à la présidentielle et des chefs d'Etat et de gouvernement étrangers en visite officielle.
jvial/vic avec ats