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Le chef du Conseil de transition soudanais démissionne

Au Soudan, les manifestants ont fait tomber le nouveau chef de l'État en 24 heures.
Au Soudan, les manifestants ont fait tomber le nouveau chef de l'État en 24 heures. / 12h45 / 2 min. / le 13 avril 2019
A peine 24 heures après la destitution du président Omar el-Béchir, le ministre de la Défense a annoncé son retrait de la direction du "Conseil militaire de transition".

Awad Ibn Ouf, chef du Conseil militaire de transition qui dirige le Soudan depuis la destitution jeudi de Omar el-Béchir, a profité de son annonce télévisée pour annoncer le nom de son successeur. Il s'agit du général Abdel Fattah al-Burhan Abdelrahmane.

Scènes de liesse

De nombreux Soudanais manifestaient devant le quartier genéral de l'armée à Khartoum au moment de l'annonce. Ils réclament une transition avec des personnalités civiles.

Selon plusieurs médias sur place, l'annonce du départ du ministre de la Défense a provoqué des scènes de liesse à travers la capitale.

16 personnes tuées 

En parallèle, la police soudanaise a fait état du décès de 16 manifestants "à balles réelles" au cours des 48 dernières heures, sans donner plus d'informations.

>> Lire également : La rue se mobilise contre les généraux après le putsch au Soudan

afp/cv

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Pas de déclaration de l'ONU

Le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu vendredi une réunion d'urgence sur la situation au Soudan. Elle s'est achevée après une heure de discussions à huis clos, sans publication de déclaration.

D'après des diplomates, la Russie, la Chine, l'Afrique du Sud, la Guinée équatoriale et dans une moindre mesure l'Indonésie se sont opposées à une déclaration.

La réunion avait été demandée par les Etats-Unis et les cinq membres européens du Conseil de sécurité: la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Pologne et la Belgique.