Donald Trump a ironisé en expliquant que c'était pour faire plaisir à ses adversaires politiques. Les "villes sanctuaires", comme San Francisco ou Chicago, refusent d'arrêter à grande échelle les migrants en situation irrégulière. Elles limitent leur coopération avec les agents fédéraux chargés de l'immigration.
"Sachant que les démocrates sont réticents à changer nos lois très dangereuses sur l'immigration, nous envisageons en effet très sérieusement, comme rapporté par la presse, de placer des immigrants illégaux dans des villes sanctuaires", a écrit sur Twitter le président américain.
Toujours d'actualité
Le locataire de la Maison Blanche a rédigé ces tweets au lendemain d'un article du Washington Post. Selon le journal, qui citait un responsable de la Maison Blanche sous couvert d'anonymat, cette hypothèse était "simplement une suggestion" qui a finalement été "rejetée".
Prenant le contrepied de ses propres services, Donald Trump a affirmé vendredi que ce projet était en réalité toujours d'actualité.
Réponse cinglante de la maire de Seattle
Dans une tribune publiée jeudi soir dans le Washington Post, la maire démocrate de Seattle Jenny Durkan a rétorqué en affirmant: "Seattle n'a pas peur des immigrants, Monsieur Trump".
L'élue y rappelle la longue tradition d'accueil d'immigrants et de réfugiés de sa ville, "des communautés qui rende Seattle plus forte et plus vibrante", des voisins qui "créent des entreprises et l'emploi, de l'art et de la culture."
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