Moins d'une heure après le début du cortège, les manifestants se sont heurtés à des barrages policiers sur la grande avenue point de départ du rassemblement menant au centre historique.
Très vite, les forces de l'ordre ont avancé pour réduire le périmètre, lançant à chaque progression des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes.
Projectiles et lacrymogènes
Un calme tendu était toutefois revenu en début d'après-midi, des rangs de manifestants, restés quelques milliers, se reformant pour reprendre un cortège. Là aussi, la police a plusieurs fois tiré des gaz lacrymogènes.
Selon la préfecture, elle est intervenue très vite en réponse à des "jets de projectiles" à son encontre.
La préfecture a relevé "la présence d'individus habillés en noir, masqués ou cagoulés, équipés", qui avaient "déjà pris à partie les forces de l'ordre avec de multiples jets de projectiles et feux d'artifices".
Loi anticasseurs
A Paris, quelques centaines de personnes ont commencé à défiler. "Urgence climat", "Macron on n'attend rien de vos annonces", "dissolution de l'Assemblée nationale, états généraux citoyens", pouvait-on lire sur les pancartes.
Ces rassemblements, comme ceux prévus à Marseille, Grenoble ou Lille, sont les premiers à se dérouler sous le coup de la loi anticasseurs, particulièrement ciblée par les manifestants.
afp/kkub
31'000 manifestants en France
Les manifestations des "gilets jaunes" en France ont rassemblé 31'000 personnes, dont 5000 à Paris, lors du 22e samedi consécutif de mobilisation, selon un décompte du ministère de l'Intérieur régulièrement contesté par les manifestants.
La semaine dernière, 22'300 manifestants avaient été recensés par le ministère de l'Intérieur dans tout le pays, soit la plus faible participation depuis le début du mouvement, qui a débuté mi-novembre.